L’université du Rwanda capitalise sur un savoir-faire local
L'université du Rwanda capitalise sur un savoir-faire local

Le dr. Luc N., Chef du Département Informatique de l’Université du Rwanda à Kigali, gère 3 campus dont un situé à Kigali la capitale et deux autres à Huye et Musanze – respectivement à plus d’une centaine de kilomètres au Sud et au Nord de la capitale. Les infrastructures de transport sont un des nombreux enjeux auxquels le pays doit faire face. C’est aussi l’élément déclencheur qui a permis la création de la plate-forme e-ntego déployée par l’opérateur Rwanda Telecenter Network (RTN) en partenariat avec Apitech, un contact de longue date de l’Université.

Cette “boîte à outils” – une personnalisation de la plate-forme Open Source Emerginov de Orange Labs – permet la création et le déploiement d’applications mobiles proposant des services voix et données (serveur vocal, SMS). Un des intérêts de cette plateforme consiste à fournir des services numériques aux populations qui n’ont pas accès à Internet ou qui ne disposent pas forcément de smartphones.

“Cette stratégie résolument axée vers la promotion de services numériques innovants repose sur un modèle économique gagnant-gagnant : celui du partage de revenus avec les développeurs d’applications locaux. Les enjeux sont commerciaux et sociaux. Des sessions de formation pratiques se sont déroulées pendant 5 jours pour deux groupes distincts : enseignants et étudiants membres de l’incubateur du Collège de Sciences et Technologie” explique Dr. N.

L’université défend des modèles ouverts de développements, notamment autour du futur projet FOSSIR (Free and Open Source Software Initiative for Rwanda). Ils ‘agit de faire développer par les étudiants des applications qui seront mises à disposition gratuitement pour la communauté, le monde industriel ou les institutions gouvernementales locales, l’idée étant de générer suffisamment de revenus grâce aux contrats de maintenance.

Innovations technologiques, nouveaux modèles de partenariats… Apitech est fière de pouvoir contribuer à susciter un maximum de vocations d’entrepreneurs pour répondre aux besoins des économies émergentes.